Contexte sectoriel : enjeux et tendances RSE majeures
Les écoles professionnelles et centres de formation jouent un rôle clé dans la montée en compétence des actifs et dans la transmission d’une culture RSE. Le secteur est en pleine mutation, notamment sous l’effet des transitions écologique et numérique, de la réforme de la formation continue et de la demande croissante pour les métiers à impact.
Les principaux enjeux RSE identifiés sont :
Égalité des chances et inclusion : accessibilité financière et physique des formations, accompagnement des publics éloignés de l’emploi.
Qualité pédagogique et transparence : traçabilité des taux de réussite, insertion professionnelle, satisfaction des stagiaires.
Transition écologique : intégration des compétences vertes dans les cursus, réduction de l’empreinte carbone des locaux.
Bien-être et éthique du management : conditions de travail des formateurs, climat de respect et de reconnaissance.
Sobriété numérique : usage raisonné des outils digitaux et protection des données personnelles des apprenants.
Analyse de maturité du secteur
Le niveau d’engagement RSE varie fortement selon la taille et le statut de l’établissement.
Les grandes écoles (AFPA, CNAM, Greta, INHNI, etc.) disposent souvent d’une politique RSE formalisée et de certifications qualité comme Qualiopi.
Les centres indépendants montrent une maturité plus faible : conformité administrative sans réelle stratégie RSE, peu d’indicateurs suivis, communication limitée.
Les principaux freins : manque de temps, priorisation du commercial sur l’impact, absence d’incitations économiques directes.
Trois leviers stratégiques
1. Court terme (0–12 mois)
Réaliser un diagnostic RSE et conformité Qualiopi via Auto Auditor Altrust.
Sensibiliser les équipes à la RSE et à l’éco-conduite pédagogique.
Lancer une charte éthique de formation durable (valeurs, inclusion, environnement).
Définir les premiers indicateurs de suivi sur Pilot Manager Altrust : taux de satisfaction, recyclage, mobilité douce.
2. Moyen terme (12–36 mois)
Intégrer la RSE dans les programmes : modules sur la durabilité, l’économie circulaire, la gestion responsable.
Créer des partenariats avec des entreprises vertueuses pour favoriser l’insertion professionnelle.
Réduire l’empreinte environnementale : tri des déchets, achats responsables, formation à distance raisonnée.
Mettre en place un reporting annuel des impacts sociaux et environnementaux.
3. Long terme (36–60 mois)
Obtenir des labels RSE sectoriels (Label Altrust Excellence Formation, Label Campus Durable).
Devenir centre pilote d’un réseau de formation à impact positif.
Publier un rapport RSE annuel et rejoindre l’Altrust Index Éducation & Formation.
Promouvoir l’inclusion active : apprentissage adapté, diversité des profils, formations gratuites pour publics précaires.
Plan d’action recommandé
Audit initial via Auto Auditor Altrust.
Création du tableau de bord Pilot Manager Altrust.
Adoption d’une politique interne d’achats et d’énergie responsable.
Intégration d’objectifs RSE dans la certification Qualiopi.
Publication d’un rapport RSE et demande de labellisation Altrust.
Exemples de bonnes pratiques
Bon exemple : AFPA – intégration de la RSE dans la gouvernance, développement de formations aux métiers de la transition écologique.
Bon exemple : CNAM – offre de formation “Compétences Vertes” et mise en place d’un plan carbone.
Mauvais exemple : organismes se limitant à la conformité Qualiopi sans suivi RSE réel ni politique d’inclusion.
Objectifs et indicateurs clés
100 % des formations intégrant une dimension durable ou éthique.
Réduction de 25 % de la consommation énergétique des locaux.
90 % de satisfaction stagiaire et 80 % d’insertion post-formation.
Bilan carbone annuel et communication publique.
Ratio de parité H/F supérieur à 45 % dans les fonctions formatrices.
Vos Labels & Certificats de l’Excellence RSE Altrust