Le commerce alimentaire de proximité connaît une croissance continue en France. Selon l’INSEE, plus de 25 000 épiceries, supérettes et commerces d’alimentation générale sont recensés sur le territoire, avec une forte implantation en zones urbaines et semi-rurales.
Source : INSEE – https://www.insee.fr/fr/statistiques/7652356
L’épicerie moderne (bio, vrac, zéro déchet, terroir, commerce équitable) répond à une demande croissante de consommation responsable. Le marché du bio, même en léger repli post-COVID, représente encore 13,5 milliards d’euros en 2023.
Source : Agence Bio – https://www.agencebio.org/le-marche-du-bio-en-france/
Enjeux RSE clés :
Lutte contre le gaspillage alimentaire (≈ 10 millions de tonnes de pertes par an en France selon l’ADEME – https://economie-circulaire.ademe.fr/gaspillage-alimentaire)
Réduction des emballages plastiques et développement du vrac
Valorisation des circuits courts et produits locaux (fort levier d’impact territorial)
Efficacité énergétique des locaux (froid, éclairage, vitrines)
Conditions sociales et bien-être des salariés (polyvalence, temps de travail, sécurité)
Transparence et traçabilité (origine, labels, approvisionnement éthique)
Les épiceries indépendantes présentent un haut niveau d’engagement individuel, mais une maturité RSE globalement hétérogène.
Environ 60 % des commerces bio ou équitables déclarent une politique RSE structurée (étude Xerfi, 2023 : https://www.xerfi.com/presentationetude/le-marche-de-lepicerie-bio_CHE15).
Moins de 25 % des commerces alimentaires de proximité traditionnels disposent d’indicateurs formalisés (consommation énergétique, déchets, achats responsables).
Les efforts se concentrent sur la sélection fournisseurs, réduction des emballages, et communication client (écogestes, sourcing local).
Freins identifiés :
Manque de temps et d’outils internes de pilotage.
Difficulté à mesurer les impacts environnementaux (énergie, déchets).
Contraintes économiques fortes, surtout en zone rurale.
Réduction du gaspillage et dons alimentaires : pesée hebdomadaire des invendus, partenariat avec associations locales (Banques alimentaires, Too Good To Go, Phenix).
Suppression progressive du plastique à usage unique : passage à des emballages papier, kraft, ou compostables.
Communication locale et affichage responsable : origine produits, impact carbone simplifié, charte anti-gaspi visible.
➡️ Impact attendu : baisse de 20 % des déchets en 6 mois.
Digitalisation de la traçabilité (ERP léger, QR code produits locaux).
Optimisation énergétique (remplacement réfrigérateurs classe A+++, LED, portes vitrées).
Création d’une offre “responsable” identifiée (produits locaux, bio, certifiés RSE).
➡️ Impact attendu : –15 % de consommation énergétique, +10 % de marge sur l’offre premium.
Économie circulaire locale : collecte des biodéchets avec compostage ou méthanisation.
Partenariats territoriaux avec producteurs et artisans locaux.
Engagement formalisé via les labels Altrust et publication annuelle de la Déclaration de Durabilité.
➡️ Impact attendu : fidélisation accrue (+15 %), ancrage territorial renforcé.
Auto-évaluation RSE avec l’outil Auto Auditor Altrust.
Signature de la Charte Altrust “Commerces Responsables” pour formaliser les engagements.
Pilotage des indicateurs RSE (déchets, énergie, sourcing) via le Pilot Manager Altrust.
Formation du personnel à la durabilité via la plateforme Altrust Learning.
Communication annuelle (Déclaration de Durabilité + affichage clients).
Demande de labellisation (Labels & Certificats de l’Excellence RSE Altrust).
Réussite : “Day by Day” (réseau d’épiceries vrac)
Réduction du plastique à usage unique de 90 %.
Création d’une économie circulaire locale (fournisseurs régionaux, contenants consignés).
Communication éducative auprès des clients (écogestes, anti-gaspi).
Source : https://daybyday-shop.com/
Échec : “épiceries discount non engagées”
Rejets croissants des clients pour cause d’opacité (origine non communiquée, emballages excessifs).
Baisse de fréquentation liée à une perte de confiance.
Enseignement : la transparence et la cohérence sont indispensables à la durabilité.
Pour prétendre à l’excellence RSE, viser les seuils suivants :
–30 % de gaspillage alimentaire en 2 ans (ADEME : https://economie-circulaire.ademe.fr/gaspillage-alimentaire).
–20 % de consommation énergétique sur 3 ans (remplacement matériel froid + LED).
≥ 50 % d’approvisionnements locaux ou certifiés durables.
Formation RSE de 100 % du personnel.
Communication annuelle transparente (Déclaration de Durabilité Altrust).
Outils : Auto Auditor, Pilot Manager, Chartes RSE, Altrust Learning, Altrust Scoring.