Agriculture - Production végétale

 Contexte sectoriel : enjeux et tendances RSE majeures 

• Le secteur agricole français est responsable d’environ 19 % des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES), dont une part importante issue des cultures végétales. Insee+2Ministère de l'Agriculture+2
  
  

• L’agriculture prélève près de 62 % de la consommation d’eau en France via l’irrigation. BFMTV+1
  
  

• En matière d’usage des pesticides, les herbicides couvrent 46 % des substances vendues en 2023, avec une part des herbicides dans les intrants «conventionnels» en hausse (68 % sur 2021-2023 vs 53 % en 2009-2011). Notre Environnement
  
  

• Les sols agricoles jouent un rôle clé dans le stockage du carbone : ils représentent environ 47 % du stock de carbone des sols français pour les grandes cultures. Statistiques du Développement Durable
  Ces données indiquent que la production végétale fait face à des contraintes environnementales majeures (émissions, eau, intrants), mais aussi à des attentes sociales (conditions de travail, transparence) et de gouvernance (traçabilité, équité) croissantes.

 Analyse de maturité : où se situe le secteur

• Bien que le secteur dispose déjà de 36 000 exploitations certifiées Haute Valeur Environnementale (HVE) au 1er janvier 2023, le nombre reste limité par rapport à l’ensemble des exploitations. Statistiques du Développement Durable

• Le secteur est encore moyen à faible en maturité RSE pour la production végétale : fortes dépendances aux intrants, irrigation importante, systèmes de traçabilité encore peu généralisés.

• Le potentiel de progression est élevé : les leviers (réduction des intrants, irrigation, traçabilité) sont identifiés mais sous-exploitables.
  En clair : le secteur a engagé des actions, mais il reste beaucoup à faire pour passer de la conformité à l’excellence RSE.
  
  

 Trois leviers stratégiques (court, moyen, long terme) 

a) Court terme (0-18 mois)

Levier : Traçabilité et transparence du produit.
Action : Mettre en place une identification numérique (QR code) de chaque lot de production végétale, depuis la parcelle jusqu’au client.
Impact attendu : amélioration de la confiance, valorisation commerciale, conformité accrue.
Outil Altrust recommandé : Charte «Traçabilité totale», Auto-Auditor pour suivi.

b) Moyen terme (18-36 mois)

Levier : Réduction des intrants phytosanitaires et gestion durable des sols.
Action : Mettre en œuvre la substitution des pesticides de synthèse, développer des rotations longues, pratiquer la couverture végétale des sols.
Impact attendu : baisse de l’usage des intrants, amélioration de la fertilité des sols, réduction des risques environnementaux.
Outil Altrust recommandé : Programme RSE «Sol Vivants & Fertiles», Pilot Manager pour suivi indicateurs.

c) Long terme (36-60 mois et plus)

Levier : Gestion bas-carbone et optimisation de l’usage de l’eau.
Action : Déployer l'irrigation raisonnée (capteurs d’humidité, récupération pluie), engager une stratégie de réduction carbone (transition énergétique, agro-foresterie).
Impact attendu : réduction significative des GES, sécurisation de ressources en eau, différenciation sur le marché.
Outil Altrust recommandé : Piloteur Plan Carbone, Déclaration de durabilité annuelle, Obtention des labels d’excellence.

 Plan d’action recommandé : étapes + outils 

1. Diagnostic initial avec l’outil Auto Auditor Altrust pour évaluer la situation actuelle (matière intrants, eau, traçabilité, gouvernance).
   
   

2. Signature des Chartes RSE adaptées au métier (ex : «Ferme protectrice de la biodiversité», «Eau raisonnée – Irrigation durable»).
   
   

3. Définition d’une vision stratégique via Guidelines 2030 Altrust, en lien avec les ODD pertinents.
   
   

4. Mise en œuvre des Programmes RSE sélectionnés selon les leviers (court, moyen, long terme).
   
   

5. Suivi et pilotage grâce au Pilot Manager, tableau de bord RSE comportant KPI tels que : taux de traçabilité, volume d’intrants, consommation d’eau, émission CO₂.
   
   

6. Évaluation intermédiaire au bout de 18–24 mois : vérification des progrès, ajustements nécessaires.
   
   

7. Finalisation de la démarche et labellisation : déposer dossier pour les labels Altrust d’excellence, publier la Déclaration de durabilité.
   
   

8. Communication et valorisation : utilisation des visuels Altrust, insertion de l’index dans les rapports clients, signalement sur l’index Altrust.
   
   

 Cas d’école : réussite et échec 

Réussite : Exploitation maraîchère en conversion bio (France) qui a réduit de ≈ 40 % ses intrants chimiques sur 3 ans et augmenté de 25 % la fertilité des sols mesurée. Elle a mis en place la traçabilité numérique pour tous ses lots et obtenu un positionnement premium sur le marché.
Échec : Grande exploitation de grandes cultures (450 ha) confrontée à une forte dépendance aux pesticides, à des prélèvements d’eau supérieurs à la moyenne régionale, et à une image négative lors d’un audit client externe. Elle n’avait pas de politique formalisée et a perdu un contrat majeur en raison de non-conformité RSE.
**Leçons ** : la réussite repose sur la structuration de la démarche RSE (outil, gouvernance, indicateurs) ; l’échec vient d’un manque de pilotage et de valorisation.

 Recommandations vers l’excellence et labels Altrust d’excellence 

Pour viser l’excellence, l’exploitation doit mobiliser les trois leviers stratégiques mentionnés, avec des objectifs mesurables, et s’appuyer sur les outils Altrust. Les labels Altrust d’excellence à obtenir dans ce métier sont notamment :

Chaque label requiert un score audit ≥ 80 % via Auto Auditor, la signature des chartes correspondantes, la mise en œuvre effective des programmes et la publication de la déclaration de durabilité.
La labellisation permet à l’exploitation de se distinguer, de renforcer sa crédibilité, d’attirer de nouveaux marchés et de valoriser son engagement RSE.

 Vos Labels & Certificats de l'Excellence RSE Altrust 

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