Contexte sectoriel : enjeux et tendances RSE majeures
Le secteur du spectacle vivant (théâtre, danse, musique, cirque, festivals, événements culturels) est au cœur de la vie sociale et artistique. En France, il représente plus de 300 000 emplois et des milliers de structures indépendantes.
Les enjeux RSE sont aujourd’hui centraux, notamment face à la crise climatique, à la précarité des intermittents et à la transformation numérique des pratiques.
Les principaux défis RSE sont :
Transition écologique des événements : réduction des déchets, mobilité des publics, énergies utilisées, scénographie éco-conçue.
Conditions de travail et inclusion : respect du droit du travail, égalité de traitement, santé physique et mentale des artistes et techniciens.
Accessibilité culturelle : publics en situation de handicap, tarifs solidaires, médiation culturelle.
Éthique et gouvernance : rémunération équitable, transparence dans la gestion des subventions et des partenariats.
Innovation et numérique durable : hybridation des spectacles (présentiel/virtuel) sans surconsommation énergétique.
Analyse de maturité du secteur
Le niveau de maturité RSE reste hétérogène :
Les grands festivals et opérateurs publics (Avignon, Philharmonie, Opéra de Paris, Zéniths, etc.) ont engagé des politiques ambitieuses : plans carbone, chartes éthiques, labels “événement durable”.
Les compagnies indépendantes et salles de taille moyenne avancent plus lentement : manque de moyens, priorités artistiques, absence de référentiel commun.
Les principaux freins : financement limité, méconnaissance des dispositifs RSE, faible valorisation économique des efforts durables.
Trois leviers stratégiques
1. Court terme (0–12 mois)
Réaliser un diagnostic environnemental et social via Auto Auditor Altrust.
Mettre en place un plan de gestion des déchets et un tri sur les sites de spectacle.
Adopter une charte éthique du spectacle responsable (inclusion, égalité, transparence).
Suivre les premiers indicateurs sur Pilot Manager Altrust : nombre d’artistes inclusifs, taux de recyclage, émissions liées aux transports.
2. Moyen terme (12–36 mois)
Éco-concevoir les décors, costumes et affiches avec des matériaux recyclés ou réutilisés.
Favoriser les mobilités bas carbone pour les tournées et le public.
Mettre en place des partenariats territoriaux pour mutualiser le matériel et les infrastructures.
Former les équipes à la gestion responsable des événements culturels.
3. Long terme (36–60 mois)
Publier un rapport annuel d’impact culturel et environnemental.
Obtenir des labels RSE culturels, notamment le Label Altrust Excellence Spectacles.
Créer un système de billetterie verte intégrant la compensation carbone.
Devenir un modèle de gouvernance inclusive et durable au sein du secteur culturel.
Plan d’action recommandé
Diagnostic initial via Auto Auditor Altrust.
Élaboration d’une charte interne RSE & Culture.
Suivi via Pilot Manager Altrust (carbone, inclusion, gouvernance).
Formation du personnel et sensibilisation des artistes.
Audit final et labellisation Altrust.
Exemples concrets
Bon exemple : Festival d’Avignon – démarche de sobriété énergétique, réduction des déplacements et mutualisation logistique.
Bon exemple : La Philharmonie de Paris – politique d’inclusion et accessibilité pour tous les publics.
Mauvais exemple : tournées sans suivi environnemental, décors jetés, billetterie non dématérialisée.
Objectifs et indicateurs clés
Réduction de 40 % des déchets produits par spectacle.
Baisse de 30 % des émissions de transport sur 3 ans.
50 % de décors réutilisés ou recyclés.
Parité femmes-hommes atteinte dans les programmations.
100 % des événements disposant d’un plan de tri et de gestion énergétique.
Vos Labels & Certificats de l’Excellence RSE Altrust